Ce qui pose problème aux salariés de l’Office National de la Forêt : le contrat signé entre l’Etat, l’ONF et les communes forestières prévoit la suppression de 700 postes au niveau national. C’est 14 postes qui sont menacés sur les 88 que comptent les Hautes-Alpes. Dominique Delorme est secrétaire départemental du syndicat national des personnels forestiers. Pour lui, il est temps de mettre fin à cette politique : « Ces suppressions de postes, c’est le plan de trop. C’est le plan qu’il faut refuser parce que si on va au bout de cette logique, on est morts. On va se battre tous ensemble pour que la loi prenne en compte les intérêts de la forêt ».
Aucun licenciement n’est prévu, mais les postes supprimés concernent des départs à la retraite non renouvelés et des mutations choisies. La directrice départementale de l’ONF, Françoise Decaix, fait contre mauvaise fortune bon cœur : « Il est clair que ces suppressions de postes auront des répercussions sur notre organisation. A nous de nous adapter aujourd’hui. C’est vrai que certaines missions, que l’on pouvait prendre en charge il y a une vingtaine d’années, ne seront plus assurées comme auparavant. On va quand même essayer de faire notre métier du mieux possible ».
En tout cas, pour trouver des solutions à la problématique forestière actuelle, syndicat et direction ont rencontré ce lundi matin le député-maire Joël Giraud, un représentant de la députée Karine Berger, ainsi que des élus régionaux.