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L’Office national des forêts (ONF) veut produire plus de bois à partir des surfaces qui sont sous sa responsabilité tout en préservant la biodiversité, a affirmé, le 26 avril 2011, son directeur général Pascal Viné.
Entre les forêts domaniales (1,8 million d’hectares) et communales (2,8 millions d’hectares), la production peut augmenter potentiellement de 10% à 30%, selon le nouveau patron de l’ONF.
Dans les forêts domaniales, « nous sommes en mesure de produire de 6,8 à 7 millions de m3 » tandis que sur les surfaces communales, la production pourrait grimper de 10,5 à 11 millions de m3, a assuré M. Viné.
Accord avec France nature environnement
Cette augmentation de la production s’inscrit dans le respect du protocole d’accord signé entre l’ONF et France Nature Environnement (FNE) dans la foulée du Grenelle de l’environnement, a expliqué le responsable. FNE confirme que ce protocole d’accord avait pour but de défendre une politique selon laquelle il est possible de « produire plus de bois ; tout en préservant mieux la biodiversité ». L’organisation écologiste précise toutefois que cette politique était assortie d’une augmentation des surfaces forestières. « Une forêt qui se porte mieux et qui s’étend est une forêt qui produit plus », a souligné Benoît Hartmann, porte-parole de FNE.
La taille des superficies stagne ou rétrécit
Or, selon FNE, les superficies stagnent voire baissent pour la première fois depuis deux ans. « Pour aller chercher une production supplémentaire, il va falloir faire des investissements en forêt », a fait également valoir M. Viné. Des investissements de quelque 70 millions d’euros mais qui « ne sont pas toujours disponibles », a-t-il souligné. M. Viné a aussi insisté sur le déficit de la filière bois française à hauteur de 5,4 milliards d’euros en 2009. « On exporte du bois brut et on importe des bois transformés », a-t-il expliqué. Avec l’AFP