D’une récente enquête lancée ces derniers mois, il ressort que 84 % de près de 200 maires interrogés par l’APVF (Association des petites villes de France) sur les effets et les conséquences de révision générale des politiques publiques, considèrent que l’État ne joue plus son rôle. Seuls 4 % d’entre eux considèrent que la RGPP a eu des effets positifs.
En fait, une grande majorité estime que les
inégalités entre communes s’accentuent, que
l’État ne joue plus son rôle. Par ailleurs, 52 %
des maires ainsi consultés ont connu dans leur commune une
baisse sensible des effectifs des services publics locaux et
éprouvent en quelque sorte un sentiment d’abandon.
Conséquences
de la RGPP : quelques chiffres :
Fermetures
de petits hôpitaux (11 %), de maternités (6 %), de
casernes et prisons
(12
%), de commissariats (12 %), de gendarmeries (21 %), de juridictions
(38 %).
Sans
parler des postes supprimés en préfectures et
sous-préfectures contraignant les communes (plus de 20 %
d’entre elles) à embaucher pour pallier les carences des
services de l’État.
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