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Les forestiers ultramarins manifestent, aujourd’hui, leur mécontentement sur leur situation des plus précaires.

Tant à Basse-Terre, qu’à Cayenne et Fort-de-France, les personnels de l’Office national des forêts (ONF), les forestiers ultramarins regroupés en intersyndicale CGT Forêt, Snupfen, STNF, se retrouvent aujourd’hui devant leur direction régionale respective pour manifester leur mécontentement, et alerter le ministre des outremers, Victorin Lurel, ainsi que les députés nouvellement élus sur leur situation des plus précaires. Selon eux, étranglé financièrement par une augmentation, décrétée en 2010 par l’Etat, des sommes à reverser au compte d’affectation spécial des pensions : 10 % du budget global, l’ONF « se voit condamné au déficit et se trouve durablement fragilisé ». Le contrat ONF, pour la période 2012-1016, signé par le directeur général, sur le plan national, menacerait l’avenir de l’office. Ce qui représenterait pour l’ONF-Guadeloupe, sept postes en moins, soit 17 % des effectifs (plus fort taux de suppression à l’ONF au niveau national). Parmi les doléances formulées : la faiblesse des moyens humains (vacances chroniques de postes, non prise en compte des congés bonifiés ; un statut discriminatoire pour les Domiens ; l’emploi de contractuels rémunérés à minima ; l’absence de dispositions pour le recrutement ou la formation de jeunes Guadeloupéens, etc.

J. Montana
Agence Presse Média Caraibes Gp